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Georges MECKLER |
BIOGRAPHIE
Né en 1937. Fondateur et responsable du Concours Caritatif International de Poésie Francophone Richelieu. Délégué pour l’Auvergne de la Société des Poètes Français. Membre du Cercle Amélie Murat. Deux premiers livres: Amor et Caritas et Feuilles de Chêne (Ed. Nouvelle Pléiade, épuisés) en 1966 et 1969 (prix des Jeux Floraux de Limoges). Autres livres publiés: À Tout Cœur (1998, Ed. Nouvelle Pléiade, Prix des Écrivains Humanitaires de France, épuisé) et Celui Qui Est (2004, Ed. Nouvelle Pléiade, Grand Prix des Jeux Floraux du Béarn), méditations poétiques en relation avec les fresques néo-byzantines de Nicolas Greschny à l’église Ste-Anne de Châtelguyon. Recueils parus ou à paraître sur la Toile: Certitudes floues, Clichés, Elans et Prières , Entre Cœur et Arpèges (poèmes en relation avec la musique), Iconoclastiques, La Minuscule Voix, (poème illustré, préface de Michel Bénard, lauréat de l’Académie Française), Le Sang des Cèdres (Echos d’un voyage au Liban).
TEXTES
L’ARBRE AU PIED DE LA MONTAGNE
À Jean Ferrat, in memoriam.
Au travers du printemps
aigri comme un automne
L’hiver
étire ses frissons
Un craquement
Au pied de la montagne
L’arbre
est tombé
L’harmonieux sourire n’est plus
L’oiseau
va perdre le chemin du chant
Et l’homme celui de l’oiseau
L’effarement d’un geai
déchire le présent
L'OMBRE D'UN DÉSIR
Soies d’épeire entre deux rameaux
La harpe de mon chant
Et mes doigts se voudraient
plumes de mésange
ou de bouvreuil
pour encore y poser le printemps
Penne de zéphire
pour y frôler ma peine
et l’effacer
un peu
Mes doigts sont trop gros
Trop ténues les soies
Et déjà l’hiver
déchire les rameaux
Tu n’es plus mon chant
que l’ombre d’un désir